Voilà deux semaines que je suis arrivée au Mexique, il est temps d’écrire ma première chronique mexicaine. Un mois avant mon départ, j’ai commencé à documenter mon ressenti, juste sous la forme de petites notes dans mon téléphone quand j’en ressentais le besoin. Juste pour me souvenir, me rappeler ces sentiments forts dans les moments de mon voyage qui seront un peu plus durs. Car je le sais, des moments moins faciles il y en aura, ce n’est pas mon premier départ.
Faire tenir ma vie dans 60L : meilleure décision !
Pour l’instant, je n’ai pas encore vécu de moment down. Je suis encore sur l’excitation de la nouveauté et sous les endorphines de cette liberté énorme que je m’offre. Quand j’y réfléchis c’est assez dingue, je suis partie avec un sac à dos de 60L – ok avec un petit sac à dos de 15L en plus – pour vivre pendant au moins 6 mois, peut-être plus.
Je suis rentrée de Londres en février dernier avec 5 valises… Et j’avais l’impression d’avoir le minimum vital ! En fait non, après deux semaines à vivre avec 60L, je peux te dire que ça suffit largement et que c’est le meilleur choix que j’ai fait jusqu’à présent ! C’est tellement moins de charge mentale : pas besoin de réfléchir le matin à savoir comment je m’habille, quand il faut faire la valise pour repartir vers une autre destination, en 5min c’est plié car chaque chose à sa place, tout est optimisé. J’ai écrit un article spécial dans lequel je dévoile l’intérieur de mon backpack de digital nomade.
Les montagnes russes émotionnelles d’un départ
Avant de me lancer dans l’écriture de cette première chronique, j’ai relu les notes de ce dernier mois. Ce qui ressort c’est les montagnes russes que j’ai vécues. Entre excitation de la préparation du départ et tristesse des au revoir. Car oui, bien que je crie haut et fort que je ne suis pas épanouie en France, partir fait toujours un pincement au cœur, même lorsque ce n’est pas la première fois. Laisser dernière moi mes proches n’est pas facile. Mais je sais au plus profond de moi que c’est ce dont j’ai besoin pour m’épanouir, et que ma famille préfère me voir épanouie loin qu’éteinte proche.
J’atterri à Cancun le 30 juin à 18h00 heure locale
Le plan de base : me poser deux mois à Playa Del Carmen, apprendre l’espagnol et développer mon business en ligne. Puis, mon frère me rejoint pour un road trip en septembre, et ensuite Guatemala en octobre. J’ai booké une semaine dans une auberge de jeunesse, le temps de visiter des apparts et trouver un truc cool.
Ce qu’il s’est réellement passé : au final, au bout de 3 jours je sens que je n’aime pas l’ambiance de Playa Del Carmen, que ce n’est pas ce que je suis venue chercher. Trop touristique, sans âme… En traînant sur des groupes Facebook de nomades, je vois que ça parle du Chiapas, un Etat au sud du Mexique beaucoup plus calme et moins développer touristiquement. J’envisage l’option, puis je rencontre deux françaises qui sont là depuis deux mois et partagent mon avis sur Playa. Elles ont prévu de partir sur Mexico City pour une semaine, puis Puerto Escondido (côte Ouest) pour un mois.
Mexico City est sur ma to do bien sûr, mais j’appréhende d’y aller seule car c’est une très grosse mégalopole, réputée pour être dangereuse – bien que pas mortelle non plus hein ! Je me dis que c’est un signe, je décide que j’irai à Mexico City avec elles, puis on verra !
La liberté de pouvoir changer ses plans au gré des rencontres
Le départ pour Mexico City n’étant que dans 10 jours, il faut que je décide ce que je vais faire jusque-là. Rester à Playa ne m’enchante pas. Une autre française rencontrée à l’auberge évoque l’île d’Holbox. Bien sûr, c’est sur ma to do aussi, j’ai vu le paradis que c’est sur Instagram !
Nous voilà donc parties pour une semaine au paradis. Je ferai un article dédié à cette île mais sache déjà que j’ai kiffé arriver dans ce havre de paix, où les routes sont chemins et les voitures interdites. Ici, on se déplace en voiturette de golf, à vélo ou à pied. Les gens sont cools, c’est la slow life, le wifi est horrible, ça t’oblige à déconnecter.
Direction Mexico City
Au moment où j’écris ces lignes, je suis revenue à la civilisation. Nous sommes le 14 juillet, je suis à l’aéroport de Cancun et j’attends mon avion pour Mexico City. Je pense y passer une semaine, sauf coup de cœur qui pourrait me faire prolonger mon séjour. (spoiler alert : je suis restée un mois à Mexico City, une ville parfaite pour digital nomade !). Après ça, je pense aller au Chiapas car cet État ne cesse de revenir dans mon esprit. J’ai rencontré une voyageuse argentine à l’hostel d’Holbox qui se rend justement là-bas. J’ai eu plusieurs conversations avec des voyageurs qui ont mentionnés cet État. Je crois fortement que rien n’arrive par hasard, et j’ai l’intuition que je dois aller là-bas…
Deux choses que je retiens de ces deux premières semaines au Mexique : j’ai pris la bonne décision, bien que je n’ai pas encore trouvé l’endroit où j’ai envie de me poser, je me sens parfaitement alignée avec ce choix.
Le deuxième point, c’est que j’ai réalisé qu’un voyage au long court est bien différent d’un voyage « classique » de deux ou trois semaines. Question budget, il va falloir gérer différemment car même si je ne fais pas d’excès, on arrive vite à plus de 50€/jour de dépenses en moyenne et c’est beaucoup trop sur du long terme pour moi (on verra quand je gagnerai 10k/mois avec ma petite entreprise 😅). Le challenge des prochaines semaines est donc de trouver le juste équilibre à ce niveau-là.
Voilà l’heure d’embarquer, cette chronique s’arrêtera ici pour aujourd’hui.
Stay tuned, great things are coming ✨